CHEF DE PROJET VIRTUALISATION

chef de projet virtualisationMissions
Le chef de projet virtualisation supervise les étapes de la virtualisation d’un système informatique. Le but est de permettre aux entreprises de se concentrer sur leur cœur de métier en leur offrant la possibilité d’accéder à leurs données depuis n’importe où depuis tout type de device. Un bureau virtuel est créé de façon à ce que les salariés de l’entreprise puissent à tout moment s’y connecter.

Le rôle du chef de projet consiste à gérer l’équipe d’administrateurs et d’architectes virtualisation qui travaillent à la création de ce bureau virtuel, en s’assurant que les contraintes techniques et les délais soient respectés. Il participe aussi à la création de la politique globale de virtualisation. Si, comme c’est souvent le cas, il travaille en freelance ou au sein d’un prestataire de services, il collabore étroitement avec le service informatique du client ou avec la direction générale.

Formation
Un diplôme d’ingénieur ou un Master ou un MBA dans le domaine IT, de préférence avec une spécialisation en cloud computing, est généralement requis par les recruteurs à la recherche d’un chef de projet virtualisation. Reste que même avec une très bonne formation, les employeurs sont réticents à l’idée de confier de telles responsabilités à un jeune diplômé. Une expérience de quelques années dans le secteur, en tant qu’administrateur ou architecte par exemple, est donc indispensable.

Salaire
Il varie en fonction du parcours du candidat, de son niveau d’expérience, de la complexité des projets qui lui sont confiés… Le métier étant propice au freelance, la rémunération dans ce cas dépend des tarifs négociés avec le client.

Evolution
La virtualisation étant en plein boom, les métiers qu’elle crée sont de plus en plus nombreux. Administrateurs virtualisation, ingénieurs virtualisation, architectes virtualisation… Tous ces professionnels peuvent espérer devenir un jour chefs de projet. Une fois arrivé à ce poste, des évolutions transversales sont possibles dans le domaine du cloud computing.

Bon à savoir
Si la virtualisation rencontre un tel succès, c’est parce qu’elle permet à la fois de réduire les coûts, de simplifier les procédures, et de protéger les données, autant de problématiques prioritaires pour les entreprises.

Une nouvelle ère pour les ERP

Le Gartner, entreprise américaine de conseil et de recherche sur les techniques avancées, est formel : l’ère du post-ERP a sonné !

logo gartnerD’après son vice-président, Andy Kyte, les entreprises ont investi de manière excessive dans les “legacy- ERP” sans garantie d’efficacité. C’est notamment le cas des “early adopters”, présents dans les secteurs de l’énergie, de l’industrie manufacturière et de la distribution.
Ainsi, les applications intégrées de type ERP risquent d’être déstructurées pour être reconstruites dans des environnements à couplage lâche (“loosely coupled”) sous forme de solutions hybrides d’abord, puis de services cloud à terme.

Une révolution qui réduit le coût par utilisateur et à laquelle devront s’adapter les DSI, même si elle ne ne prend pas en compte des facteurs comme la formation de personnel ou l’embauche de nouveaux profils.

COMMUNITY MANAGER

fiche metier community managerMissions
Il est responsable de l’image d’une marque ou d’une entreprise sur Internet. Pour assurer sa promotion et protéger sa réputation, il anime des communautés d’internautes en répondant à leurs questions, en lançant des discussions, et en s’assurant que les règles de l’éthique et de la politesse soient respectées.
Il s’agit d’un travail sur le long terme qui exige une bonne connaissance des comportements des internautes ainsi que des outils web. Il exerce le plus souvent ses fonctions au sein d’une entreprise. Il travaille en étroite collaboration avec les services marketing, communication et relations presse, ainsi qu’avec les ressources humaines et la direction générale.

Formation
Si les profils issus de domaines très divers avaient jusque là toutes leurs chances, la fonction de community manager commence à se structurer et les écoles à proposer des formations spécialisées. Supdeweb, par exemple, a créé un Bachelor pour préparer les étudiants à ce métier. De leur côté, l’INSEEC Bordeaux et l’EEMI (Ecole européenne des métiers de l’Internet) délivrent respectivement un certificat de niveau Bac +5 en community management et réseaux sociaux et un diplôme à Bac +3 de community manager / animateur blog.
Et pour ceux qui souhaitent se former aux compétences nécessaires à l’exercice de ce métier particulier tout en gardant d’autres options ouvertes, il existe de nombreux cursus, principalement des masters, en communication digitale ou numérique.

Salaire
Jusqu’à 35 000 euros brut par an pour un jeune diplômé, 40 000 euros pour un cadre présentant un peu plus d’expérience, et 55 000 euros pour un expert confirmé, d’après les chiffres de l’APEC.

Evolution
Le poste étant encore très ouvert, les origines du community manager peuvent être diverses : il peut s’agir d’anciens chefs de projet web, de chargés de communication, de chefs de produit… A condition bien sûr qu’ils aient une affinité avec le monde du digital ! Les évolutions possibles sont plutôt transversales : le community manager peut devenir responsable communication, social média architect, ou encore chargé de développement 2.0.

Bon à savoir
La francophonie s’en mêle ! En septembre 2013, la Commission Générale de terminologie et de néologie a décrété que le community manager porterait désormais le nom d’animateur de communauté.

Société Générale en pleine transition numérique

La nécessité de s’adapter en permanence pour répondre aux nouvelles attentes des clients incite Société Générale à développer de nouvelles technologies, notamment en matière de mobilité. Une palette de postes est ainsi à pourvoir sur l’ensemble de la filière IT, aussi bien sur des profils expérimentés que jeunes diplômés.

Société GénéraleSociété Générale prend le virage de l’évolution numérique avec plusieurs projets : rapprochement des systèmes d’information Société Générale et Crédit du Nord, équipement des chargés de clientèle en matière d’outils mobiles… Le but ? Répondre au mieux aux besoins des clients avec des solutions adaptées à leurs exigences.

Pour accompagner ces nouveaux développements, le Groupe recrute sur l’ensemble de la filière informatique. Ce sont ainsi 35 métiers différents qui sont concernés. La palette des postes proposés s’organise autour de la conception, du développement et de la maintenance d’applications, de la production et du support technique.

L’occasion pour les candidats d’intégrer une entreprise leur proposant d’évoluer dans des environnements variés, tels que les banques de détail en France ou à l’international, la banque de financement et d’investissement, les services financiers spécialisés et l’assurance, la gestion d’actifs et les services aux investisseurs. Les fonctions supports du groupe (RH, finance, risques, audit…) ont elles aussi besoin d’informaticiens à la pointe de l’innovation.

Pour atteindre ses objectifs ambitieux, le Groupe recrute notamment des jeunes diplômés : ils ont toutes leurs chances pour peu qu’ils soient aguerris aux nouvelles technologies. Le support clients, les applications informatiques et la maîtrise d’ouvrage leur ouvrent aussi leurs portes. Des business analysts, chefs de projet SI et spécialiste études et développement de solutions informatiques sont aussi recherchés.
Du côté des profils plus expérimentés, des postes d’architectes sont à pourvoir pour accompagner le groupe dans sa transformation des SI, de même que des postes d’experts en infrastructures.

Travailler comme consultant ERP

Consultant SAP, Oracle, Peoplesoft ou plus généralement consultant en Systèmes d’Informations (SI), ce spécialiste des ERP est toujours très recherché par les entreprises.

consultant ERP Où ?
Le consultant ERP a le choix entre intégrer une ESN (Entreprise de Services Numérique, ex SSII) ou un cabinet de conseil. En général, le consultant recruté passe par une formation dans des centres proposés par les éditeurs où il se familiarise avec le fonctionnement du progiciel et les règles de gestion.

Quelles missions ?
Dans un premier temps, le consultant ERP conseille ses clients dans le choix d’un ERP. Dans un deuxième temps, il va aider ses clients à “refondre” ses processus, rédiger les cahiers des charges permettant de paramétrer l’ERP retenu en collaboration avec la MOA (Maîtrise d’Ouvrage), tester les paramétrages (recettes) pour, in fine, les valider. Pour réduire les risques d’erreurs, certaines sociétés préfèrent faire appel à des consultants différents en fonction des phases du projet : consultant technique pour le paramétrage, consultant fonctionnel pour les tests par exemple.

Quels salaires ?
D’après la dernière enquête de Hays, si les salaires des consultants ERP ont connu de belles évolutions ces dernières années, ils plafonnent cette année à 70 000 euros. Il faut compter entre 33 000 et 38 000 euros par an pour un junior et entre 38 000 et 55 000 euros pour un candidat justifiant de 2 à 10 d’expérience.

Techdata : « Nous recrutons principalement des commerciaux »

Grossiste en informatique BtoB connu et reconnu, Techdata a trouvé de nouveaux vecteurs de croissance. Les explications de Yaëlle Leben, sa DRH.

techdata Parlez-nous de Techdata.
Techdata est un groupe américain fondé en 1974 présent dans plus de 100 pays sur 3 continents, dont 17 pays d’Europe. La France se positionne comme l’un des plus importants marchés européens. Nous comptons 9 000 salariés dans le monde, 24 centres logistiques, 150 000 références produits et 160 fournisseurs, notre force de frappe. En France, les 750 salariés se répartissent sur 2 sites : Marne-la-Vallée (siège) et Colombes.
La distribution en volume dans le secteur de l’IT traditionnel (consommables et périphériques, composants…) est notre activité principale et historique. Techdata vient même d’être élu premier grossiste multispécialiste de l’année au Salon de l’IT Partner. Cependant, depuis cinq ans, nous avons opéré une stratégie de diversification en pénétrant des activités connexes à l’informatique tels que les solutions de stockage, la téléphonie mobile, les logiciels Autodesk et les produits audiovisuels et professionnels.

Quels sont les profils que vous recrutez ?
Nous recrutons principalement des commerciaux, à 80 % sédentaires. En termes de profil, nous demandons un niveau minimum Bac +2 (BTS MUC notamment), idéalement avec une première expérience en alternance, pas forcément dans le domaine informatique. En revanche, la connaissance des outils informatiques comme SAP, que nous utilisons beaucoup, est indispensable. Dans tous les cas, nous proposons un véritable parcours d’intégration au cours duquel nous formons les nouveaux venus sur nos outils, nos produits et nos techniques de vente.

Quelles sont les missions de ces commerciaux ?
Nous avons deux profils de commercial sédentaire : un profil de prospecteur (chasseur), qui cherche de nouveaux clients et un profil d’éleveur, qui va développer son chiffre d’affaires avec les clients qu’il connaît. En termes de produit, il peut être affecté à un département en fonction de ses spécialités, ou rester généraliste.

Un mot sur vos objectifs de développement pour 2014 ?
2013 a été une année compliquée pour la France en raison des bouleversements dus au rachat en juillet dernier de ETC et Bestware. Nous avions tout de même recruté environ 70 personnes. Nous n’avons pas encore finalisé notre budget pour cette année, mais nous devrions embaucher principalement des commerciaux.

Faites-vous partie des salariés qui comptent changer de poste en 2014?

Selon une étude CareerBuilder, 20 % des salariés à temps plein veulent trouver un nouveau poste en 2014 soit parce qu’ils ont de nouveau confiance en l’économie, ou sont à la recherche d’un salaire attractif ou bien espèrent trouver un meilleur équilibre entre vie professionnelle et vie privée. Par ailleurs, 19 % n’ont pas encore décidé s’ils comptent rester dans leur entreprise actuelle ou en chercher une autre.

changer de job en 2014Ce sondage national a été mené en ligne en janvier 2014 auprès d’un panel de 1 000 personnes représentatives des divers secteurs et tailles d’entreprises. 33 % des salariés disent ne pas être activement à la recherche d’un autre emploi, mais sont ouverts aux opportunités qui pourraient s’offrir à eux.

Satisfaction vs. insatisfaction professionnelle
Qu’est-ce qui pousse les salariés à explorer d’autres options ? 57 % des salariés se disent satisfaits de leur poste principalement grâce à leurs collègues ou à un bon équilibre travail/vie privée. 15 % ne sont pas satisfaits de leur rôle actuel pour des raisons de valeur, de salaire et de croissance. 12 % ne sont ni satisfaits ni insatisfaits.

Ceux qui sont satisfaits citent les raisons suivantes :
– Bonne entente avec les personnes avec qui ils travaillent – 56 %
– Temps de trajet domicile/travail raisonnable – 54 %
– Bon équilibre vie professionnelle/vie privée – 49 %
– Défis quotidiens à relever – 39 %

Ceux qui ne sont pas satisfaits citent les raisons suivantes :
– Salaire – 69 %
– Manque d’appréciation – 62 %
– Manque d’opportunités de formation – 27 %
– Mauvais rapports avec leur patron – 27 %

« Proposer une bonne reconnaissance, des bonus au mérite, des programmes de formation, et définir clairement les trajectoires de carrière sont autant de façons de montrer aux salariés l’importance qu’ils ont pour l’entreprise, explique Rosemary Haefner, Vice-Présidente des ressources humaines chez CareerBuilder. Toutefois, en règle générale, quand davantage de salariés changent de poste, c’est une preuve que le marché de l’emploi s’améliore. Pendant une crise économique, il y a moins de personnes qui quittent leur poste, car les chances d’en trouver un nouveau, voire meilleur, sont moindres. Cette tendance commence à s’inverser doucement. »

Rétention des talents
Avec plus de la moitié de leurs effectifs risquant de les quitter cette année, les employeurs vont devoir ajuster leurs stratégies de rétention afin de conserver leurs talents. Interrogés sur la meilleure façon pour une entreprise de retenir ses salariés les plus prometteurs, les salariés répondent :

1. Augmenter les salaires – 75 %
2. Améliorer la reconnaissance – 61 %
3. Proposer des horaires flexibles – 45 %
4. Multiplier les opportunités de formation – 37 %
5. Augmenter les avantages – 37 %
6. Prévoir des trajectoires de carrière spécifiques et en promouvoir davantage – 36 %
7. Tenir compte de l’avis des salariés concernant les changements traversés par l’entreprise – 35 %
8. Recruter davantage pour alléger la charge de travail – 27 %

L’IT recrute, notamment dans les ERP

Robert walters Le Baromètre Européen de l’emploi publié par le cabinet Robert Walters montre que le marché de l’emploi IT poursuit sa croissance. En effet, le nombre d’offres a connu une hausse de 21 % au premier trimestre 2013 par rapport au dernier trimestre 2012.

Cette hausse est portée par le dynamisme du numérique. On note, entre autres, un regain de l’informatique dédiée aux métiers dans les entreprises (BI, data…). Les profils ERP notamment sont très demandés. Les experts Web (community managers, designers…) ainsi que les spécialistes du cloud computing et de la sécurité informatique tirent également leur épingle du jeu, avec des salaires qui devraient s’envoler en 2014.

Codez et décrochez un job

CodinGame Worldcup, le contest de programmation international organisé en ligne tous les mois, revient le Samedi 22 février à 18h00.

Les passionnés de programmation sont attendus lors d’une soirée de code 100% en ligne sur le thème « Ragnarök », l’apocalypse Viking, où ils pourront se mesurer aux meilleurs développeurs du monde, tenter de remporter des lots, ou décrocher un job dans une société qui leur plaît.

codingame-lesjeudis.com

Infos pratiques participants
– Participation 100% en ligne
– Inscription gratuite, ouverte à tous, anonyme.
– Durée moyenne des épreuves : 3 heures
– 16 langages de programmation disponibles
– Des lots seront attribués aux meilleurs du classement.
– Pour s’inscrire : cliquez ici

Entretien avec David Thuillier, Directeur Général de Montréal Associates

Spécialisé dans le recrutement des métiers de l’information et des télécommunications, Montreal Associates a su s’imposer dans le domaine des ERP. Entretien avec David Thuillier, Directeur Général.

Montreal Associates Présentez-nous votre cabinet.
Montreal Associates est un cabinet de recrutement spécialisé dans les métiers de l’information et des télécommunications. Historiquement, la société a été fondée en 1978 par des actionnaires britanniques, ce qui explique la situation de notre siège, basé à Londres. Cela nous permet également de rayonner plus facilement à l’international puisque nous proposons nos services en France (60 % de notre chiffre d’affaires), en Allemagne, en Suisse, au Benelux et dans les pays scandinaves.
Nous comptons 45 collaborateurs au siège chargés de recruter soit pour des postes en CDI, soit pour des missions d’assistance technique. Nos clients sont autant des sociétés utilisatrices que des SSII, à part quasi égale de chiffre d’affaires. Nous réalisons actuellement 250 missions avec des experts indépendants.

Sur quels secteurs intervenez-vous en informatique ?
Notre offre technologique concerne tous les logiciels d’entreprise (ERP, CRM, BI), l’ERP représentant 70 % de notre activité, que ce soit pour nos clients finaux ou pour les sociétés de service qui implémentent les ERP chez leurs clients.

Comment se porte le marché des ERP actuellement ?
Le marché des ERP est très dynamique. En Europe, SAP est prédominant. Précurseur, il a une longueur d’avance sur son concurrent principal Oracle. Cela dit, un nouvel acteur gagne des parts de marché depuis quelques années : Microsoft avec Microsoft Dynamics. Plus léger au niveau de l’implémentation, c’est le concurrent le plus sérieux pour SAP en Europe, particulièrement sur le segment des petites et moyennes entreprises.

Quels types de profils recherchez-vous sur le marché des ERP?
Deux types de candidats sont susceptibles de nous intéresser : les technologistes travaillant sur SAP, Oracle et Microsoft et les experts métiers (finances, RH, ventes, logistique…) qui connaissent les produits, les métiers et leurs processus. En effet, la réussite d’une implémentation passe souvent par un juste compromis entre adaptation des processus métiers et développements spécifiques.
Nous avons donc besoin de candidats expérimentés (à partir de 3 ans d’expérience), sur des rôles ou missions allant du consulting spécialisé à la direction de centres de compétences par exemple.

Vos objectifs pour 2014 ?
Nous devrions atteindre 20 % de croissance cette année, grâce notamment à notre business plan ERP, à la fois sur SAP, qui poursuit son développement, et à la croissance à deux chiffres de Microsoft Dynamics (+200 à 250 % attendus). Autre volet important : l’arrivée à maturité de nos offres télécoms, SIRH et technologies de la finance, lancées en 2013. Ces nouveaux gains de part de marché devraient nous permettre de recruter 15 collaborateurs et d’ouvrir un bureau permanent dans l’un des pays européens où nous sommes présents : France, Allemagne ou Suisse.

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