1er mai : Le travail, c’est la santé …, l’IT c’est le conserver !

1er mai : Le travail, c'est la santé ..., l'IT c'est le conserver !

Le 1er mai, fête du travail ? L’expression prête à confusion: ce sont les travailleurs plus que le travail qui sont à l’honneur depuis que le 1er mai 1886, un rassemblement de 350 000 grévistes scande “8 heures de travail ! 8 de sommeil ! 8 de loisirs !” dans les rues de Chicago. En 2017, l’IT bouleverse à nouveau certaines règles qu’un code du travail peine à reconnaître.
A commencer par les 8 heures quotidiennes. Cette durée moyenne est loin de refléter le temps de travail réel. Dans la plupart des entreprises et à plus forte raison les start-ups, mais également du côté des indépendants, le travail dans l’IT rime plutôt avec jour et nuit…La plupart des cadres déclarent travailler entre 35 et 50 heures par semaine, alors que le maximum autorisé au niveau européen est de 48 heures hebdomadaires. Vous êtes nombreux à travailler souvent, voire systématiquement chez vous après 20 heures, mais également à consulter vos messageries pro le week-end.

Salaires dans l’IT ? Faites les bons choix ! 

Le gros point noir ! En France, les salaires dans l’informatique et l’IT n’ont rien à voir avec les salaires mirobolants offerts par les grandes entreprises américaines ! Les salaires de base commencent en bas de l’échelle, et évoluent bien moins vite que la technologie… D’où l’importance de savoir se vendre au départ et renégocier son salaire par la suite !

Plaisir au travail ? Ça se fête ! 

Les entreprises IT sont parmi les mieux classées par les salariés en France pour ce qui concerne l’ambiance au travail et les avantages offerts aux salariés. Selon une enquête particulièrement fine de l’institut Statista commandée par Capital, le Top 10 tous critères confondus du secteur IT français distingue :

1- Amadeus
2- Orange
3- Google France
4- Microsoft
5- EMC2 France
6-STMicroelectronics
7-ADP GSI France
8-Dassault Systèmes
9-Ricoh France
10-Oracle

De très grands groupes, assez naturellement surreprésentés, puisqu’ils ont davantage de moyens pour satisfaire leurs salariés. Mais ces dernières ne sont pas forcément les plus accessibles : le meilleur moyen d’y entrer reste d’y faire ses preuves au cours d’un stage – souvent copieusement rémunéré ! Cependant, les moyennes entreprises ne sont pas en reste, comme le montre ce classement des best workplaces françaises établi par le site Great Place To Work.

IT rime désormais avec sexy

Elle est bien loin la caricature de l’informaticien associable et renfermé ! Les métiers de l’informatique et de la tech sont en passe de devenir vraiment sexy, voire atout séduction. Les ingénieurs et entrepreneurs ont particulièrement la côte, mais également les profils créatifs…même les plus geeks ! Le secret ? La combinaison gagnante intello mais pas prise de tête : l’humour, bien sûr !

31 fois plus efficaces

La technologie se met aussi au service de ceux qui la créent ! La production prend 31 fois moins de temps aujourd’hui qu’en 1870, c’est à dire que ce qui à l’époque prenait une semaine de travail prend aujourd’hui environ 2 heures.

12 ans devant un écran 

Si l’on prend en compte l’arrivée des nouveaux écrans (téléphone, tablette, ordinateur), les chiffres du ministère de la culture montrent qu’un homme passe en moyenne 31h par semaine devant un écran, soit, étalé sur une vie de 80 ans, approximativement 12 ans. Quant à nous, amis des nouvelles technologies… Bah ! On ne préfère pas le savoir !

Les perspectives d’emploi dans l’IT sont plus que prometteuses !

À l’horizon 2020, les perspectives de croissance des emplois dans l’IT sont très soutenues. Selon la commission européenne, le nombre de postes vacants dans l’IT d’ici 2020 variera de minimum 50 000 postes si stagnation à 130 000 si croissance constante d’ici-là.

Selon France Stratégie et la DARES, à l’horizon 2022, les perspectives de croissance seront de l’ordre de 1,8 % par an. Les prévisions françaises, en fonction de trois scénarios envisagés (crise / équilibre / croissance) annoncent :

– 170 000 postes à pourvoir (et non vacants) sur un total de 649 000 emplois

– 191 000 postes sur un total de 670 000 emplois

– voire 212 000 sur un total de 691 000 emplois si croissance forte

La technologie crée de l’emploi !

De nombreux critiques s’inquiètent du fait que l’évolution technologique permet aujourd’hui de remplacer de nombreux postes autrefois tenus par des humains. Le cabinet d’étude Deloitte, dans une étude relayée par le quotidien britannique The Guardian, prend le contre-pied des idées reçues et montre que l’évolution des technologies a contribué à la création d’emploi au cours des 140 dernières années.

Les chiffres montrent qu’en parallèle de la destruction des emplois les plus répétitifs et épuisants, les machines ont permis l’émergence de nouveaux postes dans les secteurs liés au service. Exemple significatif dans les banques, avec l’apparition des DAB dès les années 70. Ces derniers effectuent certaines des tâches les plus courantes, par exemple remettre des billets et recevoir des dépôts. À partir du milieu des années 90, ils se sont multipliés : rien qu’aux États-Unis, il y en a plus de 400.000 aujourd’hui. Mais le nombre d’employés de banque n’a pas diminué ! Les DAB ont fait augmenter la demande d’employés en réduisant le coût d’exploitation des agences. Les agences ont besoin de moins d’employés, mais se sont multipliées ! Enfin, si les DAB ont automatisé certaines tâches, le reste a été valorisé.

Top 10 des femmes à suivre dans l’IT & la Tech

Top 10 des femmes à suivre dans l'IT & la Tech

Leur place dans le secteur de l’innovation numérique et connectée était doublement fragilisée. Ce secteur de “geeks” a longtemps manqué d’attrait à leurs yeux, et la méfiance était réciproque ! Présentation de 10 femmes qui réconcilient en beauté nouvelles technologies et féminité.

Leur place n’était pas assurée, mais voilà : elles assurent ! On assiste depuis quelques années à un bouleversement de taille dans cet univers trop longtemps cloisonné, pourtant symbole d’ouverture. Les femmes ont non seulement investi le devant de la scène numérique, mais pris en main leur avenir ! Les initiatives visant à mettre en lien les femmes dans l’IT et à promouvoir l’entreprise au féminin chez les plus jeunes sont nombreuses et très remarquées :

Wifilles est un programme inédit d’initiation aux métiers techniques de l’informatique réservé aux filles pour sortir des préjugés.

Starther (prolongement de Girls in Tech) donne de la visibilité aux femmes tech et digitales, et suscite les vocations grâce à des événements et à son réseau international soudé.

Girlzinweb est une association française dont l’objectif principal est la promotion et la valorisation des femmes dans le numérique et les nouvelles technologies.

Duchess France est une association destinée à valoriser et promouvoir les développeuses et les femmes avec des profils technique, leur donner plus de visibilité, mais aussi à faire connaître ces métiers technique et créer de nouvelles vocations : découvrez l’interview de Mathilde Lemée, co-fondatrice de l’association !

Et le Top 10 des femmes à suivre en 2017 est…

Roxanne Varza, , directrice de la Halle Freyssinet, co-fondatrice de Girls in Tech

Repérée via son blog TechBaguette, la jeune américaine est à la tête de l’immense incubateur de startups lancé par Xavier Niel, mais dirige également de nombreux projets favorisant les femmes d’initiative dans le digital. Elle est également cofondatrice du média Tech.eu et coorganisatrice des conférences Failcon à Paris

Delphine Rémy-Boutang, fondatrice de la Journée de la Femme Digitale

En 2013, Delphine Rémy-Boutang a fondé la Journée de la Femme Digitale. Cet événement est devenu une des plus grandes conférences dédiée au sujet de l’entrepreneuriat et de l’innovation au féminin en France.

Philippine Dolbeau,  New School

Elle n’a que 17 ans mais plus d’un tour dans son sac de cours !  Son application New School cartonne et est suivie par Apple.

Julia Bijaoui, Frichti

La jeune cofondatrice de 28 ans a créé Frichti, une des boites les plus connues en France dans le domaine de la restauration-livraison.

Kat Borlongan & Chloé Bonnet, Five by Five

Des entreprises et acteurs comme Google, la Banque mondiale et même le gouvernement du Burkina Faso ont fait appel à leur expertise pour mener des projets innovants et Open Data. L’année dernière, elles ont aidé une fille de 10 ans à réaliser un robot pour « rendre Paris heureux » après les attentats du 13 novembre. Que feront-elles cette année ?

Fleur Pellerin, Korelya

Ce n’est pas tous les jours qu’on voit quelqu’un quitter un poste de Ministre pour devenir investisseur – mais Fleur Pellerin n’a pas peur de casser les codes. Ayant lancé la French Tech à Bercy en 2014, elle revient à la tech avec son nouveau fonds Korelya,  visant à augmenter les investissements internationaux dans l’écosystème français.

Charlotte Cadé, Selency by Brocante Lab

28 ans et co-fondatrice de Selency, by Brocante Lab., dédiée à la décoration, a bouclé une levée de fonds de 3 millions d’euros auprès de Kima Ventures et Accel Partners l’année dernière.

Caroline Ramade, Paris Pionnières

Cet incubateur au féminin date de 2005 et a déjà accompagné plus de 200 startups comme Kokoroe, Magic Makers (une de nos femmes à suivre en 2015),  Scientibox et plein d’autres encore. Avec Caroline Ramade à la direction, Paris Pionnières décolle ! Elle entend faire de Paris une capitale mondiale des femmes entrepreneurs.

Christelle Plissonneau, Early Birds Studio

Le code. Les enfants. L’éducation. C’est dur de ne pas aimer le projet de Christelle Plissonneau ! La cofondatrice d’Early Bird Studio édite Play’N’Code, un jeu qui souhaite apprendre aux enfants de 8 à 12 ans à coder de manière ludique. Le jeu officiel sortira cette année.

Mathilde Lemée, SoFizz et Duchess France

Co-fondatrice de Duchess France, communauté pour la mise en relation et valorisation des développeuses informatique & des femmes tech. et fondatrice de SoFizz, l’application de sorties entre copines. (Lire son interview)

Top 10 innovations technologiques à couper le souffle des plus sportifs

marathon Paris Avril 2017

Sport et nouvelles technologies partageaient déjà une même philosophie de la performance, du dépassement et du partage au-delà des différences. Le progrès les rapproche toujours plus : oubliez les vieux clichés des uns vissés derrière des écrans pendant que les autres se tartinent d’écran solaire ! Le sportif de demain est geek, enrichit sa technique de technologies de pointe ! Si vous aimez l’IT et le sport, vous pouvez plus que jamais lier vos passions par le biais de votre profession. Le sport est aujourd’hui affaire de connexion.

Columbia Sportswear Ice T-shirts  : rafraîchissent le corps pendant l’effort 

Ah, la sueur chaude dégoulinant sous le vieux t-shirt en coton ou jersey-polyester pendant qu’on crapahute sur le terrain dans le froid et l’humidité des mois d’hiver… Vraiment ? Vous êtes sûr ? Elle ne va pas vous manquer ? Tant mieux ! Avec les nouveaux vêtements de sport Ice T, non seulement la transpiration est absorbée efficacement, mais votre température est régulée pour éviter les chocs thermiques et décupler votre endurance : plus vous avez chaud, plus il se rafraîchit. 

Une prothèse olympique en 3D par Autodesk

Denise Schindler, une cycliste allemande unijambiste est la première athlète féminine à avoir participé aux JO équipée d’une prothèse imprimée en 3D : médaille d’argent pour cette sportive d’exception ! Ce travail s’est fait en collaboration avec l’éditeur Autodesk pour la conception de la prothèse sur mesure. Son impression aura nécessité cinq jours de travail pour un coût cinq fois inférieur à celui d’un modèle fabriqué de manière traditionnelle.

Reebok, du capteur de choc à la Liquid Factory ! 

La marque a mis au point dès 2014 un capteur innovant capable, grâce à l’impression 3D, de détecter la gravité d’un choc à la tête en temps réel. Reebok a associé plusieurs technologies et matériaux pour obtenir des prototypes toujours plus précis. Le Reebok Checklight inclut divers capteurs permettant d’analyser rapidement l’intensité, la vitesse ou l’angle d’un choc à la tête et cible principalement les joueurs de football américain.

En 2017, elle reste en tête de la course à l’innovation avec sa Liquid Factory. Grâce à un puissant logiciel de production couplé à des machines dernier cri, la marque a développé un système capable de littéralement dessiner des chaussures en 3 dimensions. Pour expérimenter cette technologie, Reebok utilise un matériau propriétaire, spécialement développé pour la marque par BASF. La machine dessine ainsi les composants de la chaussure de façon précise et propre, à travers un système de couches. Ses Liquid Speed Sneakers, réalisées sans moule, offrent un retour d’énergie jamais atteint dans des semelles, doublé par rapport au caoutchouc.

Smart Road Bike LeEco

Le constructeur chinois LeEco se démarque encore une fois dans les vélos haut de gamme ultra connectés. Elle a profité du CES 2017 de Las Vegas pour présenter deux Smart Bike. Le Smart Bike Road pour les déplacements urbains et le Smart Bike Mountain pour les escapades tout-terrain. Branchés sur Android, ils nous donnent un aperçu de ce que pourrait offrir le Super Bike, le produit phare de la marque qui devrait bientôt arriver sur le marché. Pour l’heure, les petits nouveaux sont superbes, très fins, tout en carbone et dotés déjà caractéristiques uniques : un ordinateur de bord intégré avec puce 4G et écran , guidage GPS, vitesse, cadence et projections sur performance … La batterie intégrée de 6 000 mAh offre 6 heures d’usage, une bonne séance de fitness !

Skateboard électrique Onewheel+

Cet hybride tech au look aussi cool que ses performances est…fait main ! Le Onewheel+ est un engin polyvalent, conçu comme un skateboard posé sur une grosse roue de karting. Cela lui permet de passer partout, même dans le sable ou sur la terre, avec une maniabilité qui permet plein de tricks. Mais sa propulsion électrique (8 km d’autonomie, 30 km/h, 20 min pour recharger) en fait aussi un moyen de transport quotidien envisageable ! En précommande.

FeetMe, une nouvelle start up dans la course ! 

FeetMe a développé des semelles connectées simples et des interfaces intuitives qui permettent de faciliter la collecte de données et les analyses en situation réelle. FeetMe permet le suivi de patients ou de sportifs et le monitoring de paramètres de la marche et de la course partout et sans contrainte. Corriger ses défauts avec un entraînement adapté pour, par exemple, muscler une zone qui présente des lacunes, voilà le principal atout de ces semelles connectées. Leur secret ? Des capteurs de pression et un accéléromètre intégrés, plus un logiciel très évolué pour l’analyse des résultats. Cette startup française vient d’ouvrir la prévente pour 149 euros la paire.

Tshirts Kalenji  

Pour éviter les capteurs tour de poitrine et les montres hors de prix, Kalenji propose aux coureurs qui suivent leur fréquence cardiaque une gamme de Tshirts et brassières dignes d’athlètes professionnels, aussi bien pensés qu’abordables. Ils intègrent en finesse tous les capteurs nécessaires à la prise de mesures dans le vêtement; il suffit d’y glisser son moniteur – ils sont compatibles toutes marques.

Sac à dos Otonohm

Une innovation française qui a cartonné au CES 2017 ! L’Otonohm est le premier sac à dos capable de recharger n’importe quel appareil nomade, un smartphone, une tablette, un appareil photo, un baladeur mp3… mais aussi un ordinateur portable car son système de batteries intégré permet de disposer de quatre prises USB, d’une prise allume-cigare mais aussi et surtout d’une prise électrique classique de 230 volts. Amis randonneurs, en pleine nature on peut désormais recharger ses batteries au sens propre comme au figuré ! Il est déjà disponible à la vente en France, à partir de 149 €.

Les baskets auto-laçantes Nike Hyperadapt

Oubliée, la désagréable compression due à un laçage trop serré ou trop lâche. Précise et efficace, une attache personnalisée permet d’ajuster les lacets avec précision et d’éviter tous les risques induits par un mauvais maintien du pied. La chaussure est conçue de manière à répondre aux besoins changeants de son propriétaire. Comment ? Grâce à un capteur situé dans le talon qui resserre automatiquement les lacets, qui peuvent aussi être ajustés grâce à des boutons. Le talon appuie à chaque pas sur le capteur et fait que le système se resserre automatiquement. Des boutons placés sur le côté permettent d’effectuer en un instant les derniers ajustements.

Les 7 secrets pour décrocher le meilleur stage IT

Les 7 secrets pour décrocher le meilleur stage IT

Les stages photocopie-café (ou “observation”) et les stages tenez-la boîte-pendant-qu’on-brainstorme-au-resto-et-mettez-bien-nos-noms-en-bas-des-dossiers (ou “immersion”), non merci ! Les Jeudis ont repéré les stages qui boostent une carrière : une expérience formatrice, copieusement rémunérée, débouchant souvent sur une embauche ou des opportunités directes si vous donnez satisfaction !

Méfiez-vous des offres de stage en forme de liste au père-Noël. Certaines entreprises exploitent largement la bonne volonté de cette main d’œuvre qualifiée et, souvent elles vous font découvrir les pires réalités du travail et développent vos compétences en vous jetant dans le bain sans aucune formation. Ils profitent de vos services pendant cette véritable période d’essai, mais ne prennent jamais l’abonnement ! Cherchez toujours à profiter de l’expérience d’un ex-stagiaire par votre réseau étudiant ou via Internet, afin de savoir comment l’entreprise traite ses stagiaires.

Combien de propositions d’embauche ?

La première priorité quand on cherche un stage, c’est donc d’éliminer les offres inintéressantes : quel sera votre rôle, votre mission majeure ? Serez-vous intégré aux réunions, à la vie de l’entreprise ? Votre manager travaillera-t-il avec vous ? Combien de stagiaires dans le service / dans l’entreprise ? Combien de stagiaires reçoivent une proposition d’embauche ? Renseignez-vous un maximum sur Internet et dans votre réseau pour détecter rapidement les stages où l’on n’apprend rien.

Un stage dans une grande entreprise : une référence solide pour le CV

Faire son stage dans une grande entreprise, c’est d’abord bénéficier de son crédit par la suite.

C’est aussi un excellent moyen de gagner en confiance et en assurance : vous saurez mieux vous vendre après avoir constaté votre valeur dans l’opérationnel. C’est le pont qui assure la meilleure transition entre l’univers scolaire et une réalité pas toujours fidèle aux projections normalisées par l’enseignement. En somme, c’est une période de conduite accompagnée qui demande du temps mais s’avère très payante : avoir su convaincre une grande entreprise IT vous donnera un crédit certain auprès de tout futur recruteur, et vous aurez vous-même acquis une vision plus concrète des attentes d’un futur employeur. C’est un tapis rouge pour la suite.

Enfin, il est à noter que de très nombreuses expériences positives aboutissent directement ou dans l’année sur un contrat signé. Sachez vous montrer investi du premier au dernier jour et gardez en tête qu’on se gardera bien de vous faire miroiter l’enjeu avant le dernier moment, justement pour s’assurer que vous êtes vraiment motivé. Si l’expérience est concluante, la conversion du stage en contrat est l’issue idéale pour vous comme pour l’entreprise. Vous serez efficace et rentable dès votre premier jour dans l’entreprise. Elle vous a élevé au biberon, elle connaît votre valeur, elle n’aura pas à vous former et s’évite surtout de longues procédures de recrutement.

Un stage en start-up : flexibilité, polyvalence et… ambiance plutôt fun.  

Si vous avez du nez, il y a tous les avantages à faire son stage dans une start-up. Certes, son nom n’attirera pas forcément l’attention d’office dans un CV, mais la polyvalence que vous en aurez retiré, si !

– Work hard play hard, la culture start up a ses avantages ! Happy hours, afterworks, loisirs en dehors du travail… L’ambiance y est souvent plus fun !

– Les stagiaires bénéficient souvent davantage de flexibilité au niveau des horaires (en cas de démarche administrative à faire, par exemple). La confiance est le mot d’ordre.

– Des responsabilités très vite ! Les postes sont moins fixes que dans une grande entreprise. Vous touchez un peu à tout et si vous excellez, on vous donne davantage de tâches et de responsabilités.

– La polyvalence est un atout majeur : en tant que stagiaire, vous découvrez de nombreuses choses, apprenez beaucoup, mais n’avez pas toujours l’opportunité de travailler en étroite collaboration avec les différents pôles de l’entreprise (et notamment les plus importants). Au siège européen d’Apple par exemple, en Irlande, il faut attendre un an avant de pouvoir changer de fonction.

– Elles embauchent ! Dans une start-up, même en tant que stagiaire, on peut très vite vous proposer un contrat de travail si vous avez su vous montrer efficace et passionné.

– Si vous avez été parmi les premiers à faire confiance à une boîte qui cartonne quelques mois plus tard, vous êtes sûr que cette expérience fera mouche sur votre CV !

Un stage à l’étranger : 6 800 € par mois en moyenne à la Silicon Valley

Si vous avez la possibilité de le faire, c’est une expérience en or pour votre CV. Le monde de l’IT ne connaît pas de frontières et vous devrez savoir détecter les évolutions liées à votre métier en suivant les travaux et recherches en cours dans les plus grands campus tech du monde. Une expérience à l’étranger montrera votre ouverture d’esprit, votre sens du défi et vous valorisera en tant qu’opérationnel dans un contexte international. De plus, cela vous permettra d’enrichir votre niveau linguistique, très utile dans les métiers IT, et de découvrir un autre modèle, d’autres pratiques, autant d’influences positives sur vos méthodes de travail.

Enfin, et ce n’est pas négligeable, viser l’international, c’est vous donner accès aux plus grandes boîtes et à des stages des formateurs, pouvant potentiellement associer votre nom à des projets exceptionnels. Et sachez que les stages sont parfois très rémunérateurs à l’étranger ! Le revenu mensuel brut médian des stagiaires dans le top 30 des entreprises high-tech de la Silicon Valley est de 6 800 euros, selon un étudiant qui a décidé d’enquêter sur le sujet, et lui-même en stage chez Yelp, émargeant à 7 500 dollars environ. Récoltés auprès de 503 stagiaires et vérifiés par l’agence Bloomsberg, ces chiffres incluent le fixe, mais aussi différentes primes et avantages. Dans l’ordre, les entreprises tech américaines qui payent le plus les stagiaires sont : Google, Microsoft, Ebay, Apple, Facebook, Intel, Qualcomm, Yahoo!, Epic Systems et enfin Broadcom : de 5200 dollars pour la dernière à 7405 dollars pour Google ! (Pour la France, lire plus bas)

Europass pour bien se préparer

Rédigez bien entendu votre CV et votre lettre de motivation en version française et dans la langue du pays d’accueil potentiel. Le dispositif Europass, mis en place par la Commission européenne, propose un éditeur de lettre de motivation disponible dans 27 langues. Enfin, soyez préparés à avoir au moins un entretien téléphonique ou Skype, mais ne vous angoissez pas pour rien ! Il s’agit simplement de vérifier que vous êtes capables d’échanger. Il existe de nombreuses excellentes applis pour améliorer votre niveau de langue : consacrez-y un peu de votre temps libre si ça peut vous permettre d’obtenir votre stage de rêve à l’autre bout du monde !

Et, pour qu’il n’y ait aucun frein à votre motivation, il existe plusieurs bourses destinées aux étudiants qui réalisent leur stage à l’étranger, comme la bourse OFAJ ou celle du programme Erasmus+. Cette dernière est fonction du niveau de vie de votre pays d’accueil.

Les secrets pour décrocher le meilleur stage IT 

1. Votre projet professionnel

Il peut faire la différence, et même si vous n’êtes qu’au tout début de votre carrière. Faites le point sur vos acquis de formation, compétences et attraits, éventuelles expériences précédentes (y compris jobs étudiants) pour déterminer votre profil et vos forces, et réfléchissez surtout sur le long terme : quel métier visez-vous ? Dans quelle branche de l’IT ? Dans quel domaine précis espérez-vous être acteur du changement ? Élaborez un projet professionnel précis pour pouvoir montrer à l’entreprise comment elle s’insère dans votre parcours, et en quoi vous avez tout à gagner à vous investir dans ce stage. Montrez que vous êtes acteur de votre destin professionnel et que vous avez choisi l’entreprise que vous sollicitez.

2. Anticipez pour pouvoir être sélectif et réactif 

N’attendez pas le dernier moment pour chercher votre stage. Plus vous aurez de marge, plus vous pourrez vous permettre de viser la Lune…et de l’atteindre !

Ne postulez qu’aux offres correspondant précisément à vos critères et postulez rapidement aux offres intéressantes. Les managers qui proposent une offre vraiment intéressante trouveront le bon candidat en quelques jours seulement.

3. Compilez les offres de stage avant de préparer vos CV et candidatures 

Faites le tour des meilleurs sites d’offres de stage, de Pôle emploi, des réseaux sociaux, des forums professionnels (déposez vos CV, commencez déjà à développer vos contacts) et de votre réseau personnel (connaissances, professeurs, anciens étudiants…), et sélectionnez d’abord les missions que vous pouvez accomplir, puis celles qui vous intéressent vraiment. Soyez sélectif !

4. Identifiez avec précision le poste que vous souhaitez occuper, pour aider votre recherche et renforcer votre CV. 

Si vous savez précisément quel(s) poste(s) vous recherchez, déposez dès maintenant votre ou vos CV en ligne sur notre plateforme dédiée afin de vous faire repérer des recruteurs. Cela vous permettra également d’accéder directement à vos offres recommandées.

Pour faire le tri entre toutes les offres de stage, il est utile de savoir d’ores et déjà quel poste vous souhaitez occuper dans l’entreprise. De plus, cela donnera bien plus de crédibilité à votre profil auprès du recruteur. Ne vous présentez pas comme en recherche de stage, mais en recherche d’un emploi précis en tant que stagiaire.

5. Les plus recherchés en ce moment : 

Développeur digital

Développeur fullstack

Développeur informatique

Architecte réseau

Ingénieur informatique

Ingénieur backend

Ingénieur système

ingénieur Android

6. Soignez votre communication en amont et pendant vos futurs entretiens 

Vous avez certainement déjà des notions de personal branding et c’est le moment de vous y intéresser sérieusement ! Vos potentiels recruteurs vont forcément faire une recherche en ligne avant de sélectionner votre profil : soignez impérativement votre image en ligne. Site perso, CV en ligne, présence sur les réseaux qui bougent, exemples de vos projets ou créas visibles en ligne, etc. Le jour de l’entretien, n’hésitez pas à venir avec quelques réalisations à visionner sur tablette / pc ou impressions papier. Vous êtes dans un domaine à forte concurrence, et dans un secteur où la créativité, l’esprit pionnier et la passion peuvent clairement faire la différence.

7. Un dernier test

7 étapes pour trouver un stage > Si vous n’êtes pas encore tout à fait sûr de vous, ce module est fait pour vous ! Activités ludiques et simulations d’entretiens en sept étapes clef pour trouver le stage en entreprise à la hauteur de vos compétences et de vos ambitions.

Les meilleures entreprises IT française pour faire un stage en 2017

Orange > 2500 stagiaires/an en réseaux, informatique, innovation, multimédia et fonctions supports.

Atos > 1100 en études & développement, analyse de besoins, R&D, systèmes & réseaux.

Sopra Steria > 1000 en cursus informatique, stages de fin d’études.

CGI > 750 consultants junior et ingénieurs en technologies de l’information.

Valeo> 540 en automobile, software, mécanique. Ingénieurs R&D, software, méthode et process.

Saint-Gobain > 500 en formations IT et digital tous niveaux.

Air liquide > 500 en IT, Recherche & développement.

Schneider Electric > 500 de CAP à bac +5 dans toutes les activités du groupe.

Altran > 300 en ingénierie, innovation, IT tous secteurs d’activité, business development.

Stmicroelectronics > 300 de bac +2 à bac +5, tous métiers Informatique.

Nokia > 200 ingénieurs télécom et réseaux et développeurs.

Les entreprises françaises IT qui rémunèrent le mieux les stagiaires en 2017, dès bac + 1 (les salaires sont bien sûr indicatifs, ils dépendent de votre profil) !  

1. Accenture 1700€ / mois

2. Amadeus 1663€ / mois

3 SensioLabs 1560€ / mois

4 Nokia France 1500€ / mois

5 Computer Sciences Corporation 1500€ / mois

6 Consort NT 1494€ / mois

7 Orange 1396€ / mois

8 NetXP 1350€ / mois

9 Smile 1350€ / mois

10 Capgemini Technology 1333€ / mois

Top 5 des entreprises françaises les mieux notées par les stagiaires IT en 2017 (source : Happy trainees) 

1. Orange > 4.21 / 5

2. Groupe Thales > 4.13 / 5

3. Atos > 4.01 / 5

4. CGI > 3.97 / 5

5. Sopra Steria  > 3.89 / 5

Les meilleurs stages tech sont sur Lesjeudis !

Présidentielle 2017 : les candidats sont-ils geeks ?

Candidats à la presidenstielle et geeks

Les cinq principaux candidats à l’élection présidentielle 2017 se savent attendus sur le sujet du numérique. Leur stratégie IT sur les cinq ans à venir sera cruciale. Si certains se contentent de vernir leurs programmes d’une touche futuriste, d’autres semblent maîtriser le sujet… comme de vrais geeks ! Revue de détails – alphabétique – sur leurs accointances 3.0 et plus si affinité.

François Fillon – Golden geek ! 

Ses coups de com’ : tradi mais trendy, François Fillon, qu’on a pu voir fureter dans les allées du dernier CES de Las Vegas, est un client assumé et passionné des nouvelles technologies. « Dès qu’un nouvel ordinateur MacBook Pro sort, il se précipite pour l’acheter », confie, amusé, un de ses collaborateurs. L’ancien Premier ministre possède de nombreux ordinateurs, un iPhone 7, un iPad avec lequel il guide son cher drone et une montre connectée Garmin. Il dévore la presse spécialisée high tech et se revendique précurseur : il affirme avoir découvert Internet dès 1993 et avoir formé ses proches collaborateurs (dont Juppé). Il adore également réparer les PC HS. Consommateur donc, clairement, mais acteur du changement ? 

Sa vision : 

Elle est dominée par les enjeux économiques et de souveraineté numérique face aux GAFA : faire de l’innovation une poule aux œufs d’or et affirmer, grâce à elle, une position internationale de leader. Très peu de propositions sur la culture, l’éducation, l’inclusion numérique et l’e-démocratie. 

Ses mesures : 

– Autonomie stratégique et cybersécurité : programme d’appels à projets européens dans l’intelligence artificielle et la blockchain. 

– Créer un écosystème franco-allemand puis européen du financement de l’innovation. 

– Education : transformer le cours de technologie du collège en cours de culture numérique, recruter des enseignants en informatique et introduire un module numérique dans toutes les formations supérieures.

– Accélérer le déploiement de la fibre d’ici à 2022 et initier un « Plan 5G ».

– Dématérialisation administrative : identifiants numériques uniques et poursuite du déploiement open data dans les services publics. 

– Faciliter l’entrée des objets connectés et de l’IE dans le domaine de la santé. 

Benoît Hamon – Utilisateur libre

Ses coups de com’ : Il reconnaît pleinement l’importance du numérique, mais pour faire avancer la société plus que pour créer le buzz : “C’est un outil formidable pour renouer le dialogue dont on a tant besoin à l’heure où notre démocratie va mal. C’est un atout pour créer une société plus collaborative, c’est pour cela que je propose aux français de contribuer à l’écriture de mon programme présidentiel sur : conseilcitoyenhamon2017.fr.” (source : CivicTech). Il utilise les réseaux sociaux avec parcimonie, mais non sans humour ! Pour l’anecdote, un internaute a créé un compte twitter pour ses lunettes (qu’il passe son temps à enlever), afin qu’elles puissent exprimer leur sentiment d’abandon. Benoît leur a répondu et les invite officiellement avant ses déplacements.

Sa vision : « Il y a ceux qui pensent que le progrès technologique va permettre d’augmenter les profits et les richesses, et ceux qui, comme moi, considèrent qu’il doit améliorer la vie des gens » (Le Parisien, l6 mars). Pour lui, le numérique est un levier pour résorber les inégalités et créer « un futur désirable ». 

Ses mesures :

– Taxer la valeur ajoutée constituée par le travail des robots pour financer un Fonds de transition travail (FTT) dédié aux personnes dont le travail a été supprimé. 

– Favoriser la transparence des administrations en donnant « un large accès » aux « citoyens, chercheurs et journalistes » en matière de données publiques. 

– Numérique pour tous : stratégie d’inclusion numérique, très haut débit fixe et mobile partout.

– E-démocratie : co-construction de certaines lois avec les citoyens.

– Lutter contre « l’ubérisation débridée » et assurer à tous les actifs le même niveau de protection sociale.

– Renforcer la Bpifrance pour aider les TPE-PME-PMI ; création d’une monnaie alternative inter-entreprises pour échange de services sans mobilisation de trésorerie. 

– 3 % du PIB dédié à la recherche et développement ; création d’un Crédit innovation sociale.

– Plan « Hôpital digital 2022 ».

Marine Le Pen – Noob en formation accélérée ! 

Ses coups de com’: Marine Le Pen ne veut pas laisser le monopole des nouvelles technologies à Jean-Luc Mélechon et à son hologramme. Du coup, elle aussi mise sur la réalité augmentée. Le FN a sorti, vendredi 24 mars, l’application « Marine plus », qui donne vie aux documents de campagne de la candidate à l’élection présidentielle, indique LCI. Plutôt très méfiante à l’égard du progrès, elle joue le jeu néanmoins, consciente des portes qu’elle pourrait se fermer. Elle a par exemple accepté de dévoiler sa culture dans le domaine en répondant à l’interview décalée du magazine Geek – actuellement en kiosque. Elle s’est ainsi imaginée à affronter des zombies ou les orques du Seigneur des anneaux. On y apprend notamment que, si elle avait la machine à remonter le temps d’H.G. Wells, elle irait voir Jeanne d’Arc pour lui annoncer qu’elle s’apprête “à sauver à (son) tour la France”. Son super-héros? Daredevil, l’homme aveugle qui fait la justice à New York. Film culte ? Interstellar de Christopher Nolan. Quand on lui demande ce qu’elle ferait dans la “Moria”, la cité souterraine des Nains dans le Seigneur des Anneaux, elle précise qu’elle préférerait y aller…avec toute son équipe de campagne !

Sa vision : elle ne consacre au numérique qu’une dizaine de propositions sur 144 et son approche du sujet reste très vague. Ses propositions se concentrent sur la protection des données personnelles, le financement de l’innovation et de la culture, et pour la plupart n’apportent pas de grands changements par rapport à l’existant. 

Ses mesures: 

– Pour « garantir » la liberté d’expression et les «  libertés numériques », elle prévoit leur inscription parmi les libertés fondamentales protégées par la Constitution. Elle souhaite aussi « renforcer la lutte contre le cyber-djihadisme et la pédo-criminalité » sans préciser par quels moyens.

– Obligation pour les entreprises de stocker les données des clients dans des serveurs localisés en France.

– Créer un secrétariat d’Etat consacré aux mutations économiques, rattaché au ministère des Finances, pour anticiper les évolutions du travail.

– Concentrer l’innovation en France. Une entreprise qui reçoit des aides publiques ne pourra pas se vendre à une société étrangère pendant dix ans.

– Recentrer le Crédit impôt recherche vers les PME et les startups

– Diriger une part de l’assurance-vie (2 %) vers le capital-risque et les startups.

– Inciter les grands groupes à créer leur propre fonds d’investissement dans les entreprises innovantes.

– Fusionner la carte vitale biométrique avec la carte d’identité pour lutter contre la fraude.

– Fin de Hadopi et ouverture d’un “chantier de la licence globale”.

– Soutenir l’investissement dans le très haut débit.

Emmanuel Macron – Tech tonique ! 

Ses coups de com’ : Jamais sans ses iPhones et son MacBook, Macron (393 000 abonnés sur Twitter, 110 000 sur Facebook) est un geek et ne s’en cache pas. Son lien avec la communauté tech ne date pas d’hier. Fidèle du CES Vegas, il a beaucoup fait pour le secteur des start-up. Ses propositions font ressortir trois grandes priorités : amplifier la dynamique de l’innovation, réformer le fonctionnement de l’État et utiliser le digital dans tous les pans de l’action publique. 

Sa vision :

Sa stratégie numérique témoigne de sa connaissance du secteur. Pour son grand porte-à-porte lancé en avril, il s’est appuyé, comme Hollande en 2012, sur le logiciel 50+1 de la société Liegey Muller Pons. Cet outil lui a permis de croiser quartiers, résultats électoraux et taux de chômage notamment, pour aller à la rencontre des abstentionnistes qu’il veut reconquérir. Son mouvement En marche a créé son propre logiciel qui permet à n’importe quel citoyen de fonder son comité local ou de le quitter en un seul clic.

Ses mesures : 

– 10 milliards d’euros investis pour le 100% en ligne d’ici 2022 : démarches administratives et « compte-citoyen » créé pour chacun afin de rassembler sur une même plateforme tous ses droits.

– Inclusion numérique : création d’une « plateforme numérique collaborative » pour les handicapés (accès aux diplômes facilité, partage des bonnes pratiques locales), création d’un réseau d’accompagnement numérique sur tout le territoire pour les populations les plus fragiles.

– Développer l’innovation : agglomérer les dispositifs existants (Crédit impôt recherche, Crédit impôt innovation, dispositif Jeunes Entreprises Innovantes), renforcement du rôle de Bpifrance pour faciliter la transformation numérique des PME et TPE.

– Création d’un fonds pour l’industrie du futur et l’innovation : 10 milliards d’euros financés par la vente d’actions dans des entreprises possédées de manière minoritaire par l’État.

– Création d’un Fonds européen de financement en capital-risque de 5 milliards d’euros pour les startups ; renégociation du Privacy Shield ; création d’une Agence européenne pour la confiance numérique chargée de réguler les grandes plateformes numériques américaines.

– Télémédecine, e-santé : simplification des procédures d’autorisation et de mise sur le marché pour stimuler l’innovation.

– Culture : « Netflix européen » ; Pass Culture jeunes (via une appli) d’un montant de 500 euros financé par les distributeurs et les grandes plateformes numériques.

– Poursuite du Plan France Très Haut Débit.

Jean-Luc Mélenchon : Nerdy !

Ses coups de com’ : le don d’ubiquité, ça fait son petit effet ! Le 5 février dernier, grâce à un dispositif d’hologramme, il apparaissait simultanément à Aubervilliers et à Lyon, au grand dam de sa rivale d’extrême droite, elle aussi en meeting à Lyon ce même soir. Le candidat a attisé la curiosité de plus de 22 000 visiteurs en simultané sur son direct Facebook, 43.000 sur YouTube où son apparition se hissait au rang des vidéos les plus populaires le lendemain. S’il n’a qu’un seul téléphone portable (équipé d’un système de cryptage), un seul ordinateur et une webcam, le candidat a depuis longtemps la conviction que le Web est un vecteur de mobilisation ultra-puissant. Il a été le premier à utiliser en France la plate-forme NationBuilder – un outil qui sert à diffuser des messages ciblés à différents publics et à collecter des fonds. Sa webTV (140 000 abonnés sur Youtube, un record) et son blog qu’il alimente lui-même cartonnent. Son long travail de développement de sa communauté sur les réseaux sociaux a très bien fonctionné et il a efficacement créé le buzz. 

Sa vision :

Soutenir le développement du numérique en luttant contre l’ubérisation, l’hégémonie des GAFA et les menaces sur le travail, l’emploi et la souveraineté de la France; « rendre le continent numérique au peuple ». 

Ses mesures :

– Généraliser l’open data pour tous et le logiciel libre dans le public, mettre fin aux contrats entre Microsoft, l’Etat, l’éducation et la défense. 

– Economie collaborative pour faire face aux pratiques anti-concurrentielles des GAFA.

– Créer un standard des CGU pour mieux informer sur l’utilisation des données personnelles.

– Fin de la loi Hadopi et réforme du droit d’auteur; système de rémunération global via une cotisation prévue dans l’abonnement Internet. 

– Suppression du méga-fichier d’identité TES, lutte contre la surveillance généralisée des citoyens par l’État.

– Couverture en très haut débit du territoire d’ici à 2022.

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SIdO, le plus grand showroom international dédié à l’Internet des objets

salon SIdO avril 2017

Rendez-vous les 5 & 6 avril 2017, à Lyon, capitale européenne des objets intelligents ! En attendant, on vous révèle en exclu et par secteur la liste des start-up sélectionnées pour participer à l’événement : fort potentiel > développement exponentiel ! Restez en veille : ça va recruter. 

Le Showroom de l’intelligence des Objets (SIdO) est le rendez-vous de tous les professionnels de l’IoT, les 5 et 6 avril 2017, à la Cité Internationale de Lyon (2ème édition). L’objectif : “Réunir et distinguer les startups dont les produits et les services sont les plus innovants dans tous les secteurs porteurs : Santé, Industrie, Smart City, Living“, indiquent Paola Jesson et Stéphanie Gibert, les organisatrices du salon. Il s’agit de fédérer l’éco-système de l’Internet des Objets en France et en Europe, pour accompagner les entreprises à penser les usages de demain et à faire de l’Internet des Objets une réalité économique.

Plus de 5 300 entrepreneurs, industriels, startups, offreurs de technologie, acteurs du numérique, laboratoires de recherche, investisseurs, designers et collectivités sont attendus pour 2 jours de rencontres, de conférences et de découvertes autour des experts du marché de l’IoT. Salon réservé aux professionnels sur pré-inscription. Pour plus d’infos et récupérer un pass d’accès, c’est SidO dit, sitôt fait !

Les start-ups à suivre ! 

65 start-ups ont été retenues parmi 160 candidatures venues de nombreux pays (France, Japon, Allemagne, Suisse, etc.), en fonction de leur intérêt et la pertinence de leurs usages, produits et services. Le SIdO a aussi voulu retenir des solutions innovantes qui répondent à de véritables enjeux et besoins, notamment en termes de bien-être et d’environnement.

Elles innovent pour la santé :

– Aroma Therapeutics
– Asweshare
– Aviitam
– Covirtua

Everblix  > coup de ❤ Lesjeudis : l’IoT de l’extrême !
– GreenMe
– IDO data
– Janasense
– LM Sport Tourism
– Nov’in
– One6Two
– Ontracks
-Orlac Solutions

Projet Joe > coup de ❤  Lesjeudis : JOE, le robot connecté qui aide les enfants asthmatiques à prendre leur traitement.
– Smart Medical
– Sublimed

Elles font bouger l’industrie :
– 3dRudder
– Akiba
– Aryballe Technologies
– CopSonic
– Euveka
– Flex Sense
– G-Keep

HAP2U > coup de ❤  Lesjeudis : ressentez les textures en touchant votre écran ! 
– Immersit
– ProGlove
– STIMSHOP
– Tellmeplus

Terabee > coup de ❤  Lesjeudis : des drones qui veillent sur les engins volants ou terrestres dans les environnements difficiles où les GPS ne peuvent fonctionner. 
– Uwinloc
– Uzer

Yes It Is > coup de ❤  Lesjeudis : récompensée au CES 2017 à Las Vegas pour ses puces Revive (qui redonne vie à vos vinyles), Yes It Is innove aussi pour l’entreprise. 

Elles repensent la ville et dessinent la Smart City de demain :

– Aguila technologie
– Anemonind
– Herase Robotics
– Hostabee
– Icare technologies
– Intent Technologies
– Jooxter, Lancey Energy Storage

Wiidii > coup de ❤  Lesjeudis : des assistants personnels hybrides qui réconcilient avec génie intelligence artificielle et humaine.
– Morphosense
– Onegate
– Parkmatch
– SAFELIGHT
– Velco

Elles changent la vie :
– Air Serenity
– Aix Sonic
– Atmoph
– Caveasy
– Cerevo
– Crowdloc
– Cubo rex
– Enerbee
– Holi
– I.C.O

Ingenious Things > coup de ❤  Lesjeudis : plusieurs produits incroyables dont moOoOod, le premier objet connecté aux humeurs ! 
– Miraxess
– Myxyty
– Neptunes
– NFF
– Primesap
– Tshoko
– Uzer

Dream Cam retranscrit les rêves en vidéo

Le 27 avril, venez élargir votre vision de l'Intelligence artificielle

Son arrivée sur le marché est prévue pour fin 2017, mais la DreamCam est déjà à l’essai depuis près d’un an dans le Digital Harbour de Melbourne, en Australie. Les premiers comptes-rendus livrés la semaine dernière à la clôture de l’IoT World à Paris affolent la communauté scientifique tout en offrant, littéralement, de nouveaux rêves d’avenir. Cette caméra thermique assortie de capteurs chimiques et électro-encéphalographiques analyse et retranscrit les rêves en séquences distinctes au format vidéo, constituant un hypnogramme augmenté consultable dès le réveil : elle aurait déjà été capable de transcrire 12 séquences vidéo en une nuit chez un sujet pas comme les autres : le créateur de la DreamCam lui-même !  

S’il est difficile de développer la faculté de se souvenir de ses rêves avec plus ou moins de détails, il est désormais possible de réactiver les souvenirs en reconstituant la trame de chacun de ses rêves, mais également d’intervenir à moyen terme sur la quantité et la qualité des rêves, et même de se débarrasser d’angoisses ancrées depuis l’enfance. A terme, les chercheurs travaillant actuellement sur l’usage grand public de la DreamCam comptent se concentrer sur les vertus auto-curatives de l’appareil, en formant l’utilisateur à la gestion connectée de son sommeil : l’impact sur le stress, la confiance en soi, les phobies et le traitement de troubles psychologiques sérieux s’annoncent fondamentaux.

Une base de données propre à votre monde physique et sensible

Comment ça marche ? 
Pour traduire en vidéo les projections imaginaires, la DreamCam a simplement besoin de collecter en amont votre “alphabet” imaginaire. En d’autres termes, il faut, avant de pouvoir utiliser le service de transcription, procéder à plusieurs séances d’enregistrement de données : vous êtes incité à suivre un moniteur qui, via des images ou termes clefs, vous invite à penser sur commande à tel ou tel proche, à tel ou tel lieu, mais provoque également vos émotions, vos envies et peurs par l’intermédiaire de médias divers. Peu à peu, la DreamCam rassemble une base de données propre à votre monde physique et sensible lui permettant de reconnaître l’environnement, les acteurs et les événements principaux de vos rêves. Plus vous enrichissez la base de données par la suite, plus les vidéos s’augmentent, s’enrichissent d’éléments. De plus, ces vidéos vous permettant de rafraîchir votre mémoire de façon stupéfiante, il vous est aussi possible de “corriger” une mauvaise interprétation repérée dans une séquence. 

La révolution onirique est en marche

Si elles ont pour l’instant plus l’allure d’un jeu vintage que de séquences en réalité augmentée, c’est pourtant bien ce principe qui est exploité et devrait permettre à cette technologie de transcription de progresser très vite au niveau de la qualité du rendu vidéo. Selon Allan Thacker, directeur R&D chez DreamCatcher, “le passage d’une vidéo de qualité médiocre à un film digne d’une projection cinéma, à l’ère du big data, sera l’affaire de quelques années; autant dire une formalité : la révolution onirique est en marche”. 

De nouvelles perspectives sur le plan des sciences cognitives

On connaissait l’attrape-rêves, cet objet artisanal issu de la culture amérindienne. Selon la croyance populaire, ce capteur de rêve empêche les cauchemars d’envahir le sommeil. Agissant comme un filtre, il capte les signes oniriques, conserve les belles images de la nuit et brûle les mauvaises visions aux premières lueurs du jour. On connaissait cette jolie légende et on y croyait comme on aime croire en sa chance quand on débusque un trèfle à quatre feuilles. Et pourtant, c’est désormais bien réel ! D’où le joli nom de DreamCatcher choisi par l’entreprise en charge du développement de la DreamCam. 

Éveillant déjà de nouvelles perspectives sur le plan des sciences cognitives, notamment au niveau de l’interprétation et de la stimulation de l’imaginaire, la DreamCam est déjà capable de retranscrire en vidéo l’activité du cerveau pendant le sommeil paradoxal, mais également durant le sommeil lent, et s’avère susceptible d’intervenir sur les mauvais rêves en redirigeant l’imaginaire grâce à des impulsions neurobiologiques en cohérence avec le rêve en cours. Même sans chercher à provoquer le réveil, une diversion brutale aurait pour conséquence de rompre le rêve par un sursaut de conscience. Afin de ne pas perturber le sommeil, des signes agissant comme des distractions en arrière-plan du rêve suffisent à transformer un cauchemar en projection positive.

Des résultats inattendus

Décidément prometteuse, cette nouvelle technologie à l’essai apporte des résultats inattendus sur la population test, incluant le créateur de la DreamCam. Dans le panel des Beta testeurs, des grands rêveurs, mais aussi des gens qui rêvaient peu voire pas du tout, dormaient du fameux “sommeil de plomb” jusqu’à l’arrivée de la DreamCam dans leur vie nocturne. En effet, et toujours sur le principe de stimulus de perception sensorielle et / ou sensible provoqués de façon préconsciente, les sujets qui ne rêvaient pas, premiers hypnogrammes augmentés à l’appui, ont tous recouvré un accès à l’imaginaire fondamental du rêve, constatant au fil des mois le développement, pourtant conditionné une seule fois, de leurs rêves nocturnes. 

Des séquences de vie parallèle

Autre impact positif : quelques séances ont suffi aux premiers sujets pour repérer l’influence du temps de sommeil, de l’heure du coucher et de la prise des derniers repas sur la qualité de leur sommeil et la quantité de rêves par rapport aux cauchemars, etc. Fascinés par la découverte de leur monde inconscient, ces derniers ont tous spontanément régulé leur cycle de sommeil de façon à mieux accéder à ces séquences de vie parallèle que représentent nos rêves. Il est déjà clair, selon le Pr. Nathan Descieldo (Hudson Institute of Medical Research, Clayton, Australie), que “la diffusion la plus large de cette manière d’envisager le sommeil devrait entraîner une réduction significative de la prescription de nombreux psychotropes utilisés comme somnifères”.

Mais, dans le domaine de la santé, les retombées envisagées grâce à l’usage public de cette technologie dépassent largement le cadre du sommeil. Cet “outil interactif non-intrusif et sous contrôle du patient devrait permettre de paramétrer, par le sommeil, l’équilibre comportemental global du sujet, sans recours systématique à la thérapie ou aux traitements médicamenteux” (Pr. Nathan Descieldo – Hudson Institute of Medical Research, Clayton, Australie). 

Première compilation
Enfin, la première compilation de rêves filmés, projetée lors du séminaire Healthcare 2017, a provoqué hilarité, inspiration et émerveillement : mêlant absurdité apparente et cohérence sous-jacente, ces vidéos inclassables pourraient se révéler des réservoirs à idées non-bridés par les codes intégrés et difficiles à surpasser du raisonnable et du vraisemblable. L’art devrait y trouver une nouvelle matière première de choix…et pourquoi pas l’IT ? Ce qui est possible et improbable en rêve est impossible et donc très probable pour les pionniers de l’innovation technologique !

ON EN PINCE POUR VOUS 🙂
Il paraît qu’il faut parfois se pincer pour y croire. Alors ne vous pincez surtout pas ! Gardez votre jardin secret, rêvez en liberté, il n’existe pas encore de Big Brother capable d’infiltrer votre imaginaire par votre tympan ! Qui aime bien châtie bien, dit-on aussi…et on vous aime beaucoup, vous le savez bien: poisson d’avril les amis !